Stage de Gummu à Paris 8

Beaucoup d’élèves de Paris 8 auraient voulu participé au stage de Mte Kim Su Mi qui a eu lieu en mars mais n’ont pas pu car ils n’avaient pas le niveau requis.
Puis Franck est venu me parler de sa volonté d’inviter Bo, instructrice à Strasbourg, pour diriger un stage sur le Gummu. Nous avions beaucoup apprécié ce qu’elle avait fait lors des Rencontres Européennes, l’esprit de ce que son Gummu véhiculait.

J’ai forcément été enthousiasmé par cette idée.
Pour les élèves, c’était une très bonne occasion de rencontrer Bo, qui vaut le détour ;) et de découvrir une autre facette du Haidong Gumdo.

Dès les premières minutes, j’ai senti les élèves captivés. A la fin, j’ai vu des personnes souriantes.
C’est simplement génial de les voir autant intéressés et passionnés par ce qu’ils ont vécu.
Huoy, instructeur à Paris 8 

Quand j’ai obtenu ma ceinture noire (1er dan), Maitre CAPOZZI m’a dit : « Bo, transmettez ce que vous avez appris, sans en altérer l’essence. »
C’est ce que j’espère avoir fait lors de ce stage Gummu avec les élèves de PARIS 8.

Pour ma part, j’ai pris beaucoup de plaisir à partager mon expérience avec le groupe présent.

Les participants ont fait preuve d’écoute et d’ouverture d’esprit, et ont su créer l’unité avec leurs différences (grades, âges, sexe, origines).
Signe que lorsque nous agissons en étant nous-mêmes, sans orgueil ni esprit de profit, la magie opère toujours.

Ils ont honoré des valeurs chères à notre art martial.

Merci à Franck d’avoir été à l’initiative de ce stage, merci à Huoy (instructeur de Paris 8) pour son accueil, et merci aux participants d’avoir répondu présent.

Et une mention particulière pour Vinh qui m’a fait la visite de Paris en scooter et m’a menée à bon port.
Bo, instructrice à Strasbourg

Hier soir, vendredi 15 mai 2015, Paris 8 Haidong Gumdo a créé SON Gummu, bien aidé par Bo, instructrice de Strasbourg.

Cette petite surprise planifiée secrètement par le fondateur du Jujak Dojang (Franck) et organisée par l’instructeur actuel de Paris 8 (Huoy) a été encore une fois une occasion d’échanger autour d’une passion qui nous anime tous, bien au delà des régions et des frontières.

Le simple fait d’inviter un autre instructeur peut, à mon sens, faire l’objet d’un article dans la newsletter, tant cela témoigne de la force de notre groupe France Haidong Gumdo.
C’est l’occasion de rencontrer une autre pédagogie, une autre sensibilité.
Mais plus encore qu’un simple déplacement, Bo nous a fait l’immense honneur de nous partager ses réflexions sur le Gummu.
Un très grand merci à elle de nous avoir fait ce cadeau magique !

Le Gummu est l’art de danser avec le sabre.
C’est la forme dansée du Gumbup.
C’est aussi une composante à part entière de notre art, au même titre que les Gumbup, le combat, ou les douze de base, nous rappelait-elle hier soir.
C’est une approche complémentaire qui donne une nouvelle perspective à sa pratique.
Aussi, nous encourageons tous les pratiquants qui lisent ce message à s’y initier.

Les débutants, tout comme les pratiquants plus expérimentés ont pu ressentir l’énergie du groupe.
Plusieurs élèves ont d’ailleurs fait part de leur ressenti. Certains ont même eu des frissons pendant plusieurs minutes : l’émulation et une sensation de ne faire qu’un avec le groupe, sont en effet des sensations très intenses.
En nous laissant transporter par la musique, par la force et l’énergie du groupe, nous avons pu ressentir de nouvelles sensations. C’est vraiment là que l’on se rend compte de la place du Gummu dans la pratique du sabre.

Un Gummu ne demande pas forcément d’être élaboré techniquement.
Il demande surtout d’être en accord avec soi, ses états émotionnels, et son entourage.
De plus dans un groupe hétérogène comme le nôtre, arriver à mettre toutes nos différences de côté pour pratiquer comme un l’espace d’un Gummu est une expérience forte et chargée de sens.

Faire un Gummu en groupe est vraiment différent du reste de la pratique.
Ce n’est même pas comparable au fait de travailler ses Gumbup en groupe, tant l’objectif initial est diffèrent.
Le Gumbup est dans la répétition.
Se muscler au bon fonctionnement de notre art.
Le combat est un dialogue, un échange.
Le Gummu se place dans une logique de création.
Pas seulement créer une chorégraphie, mais aussi créer une dynamique.
Pour cela, il faut bel et bien communier avec le groupe et les énergies qui nous entoure.
Certes, on retrouve ici des composantes semblables au reste de la pratique. Ca ne fait qu’appuyer le fait que tout est lié et que le Gummu est important dans une démarche martiale.
Sentir la naissance du gummu.
Ecouter le groupe qui nous entoure.
Vivre et se laisser transporter par la musique.
La naissance du Gummu de paris 8 s’est traduit par un instant de complicité, des frissons dans tout le corps et des sourires sur tous les visages.
Lorick, élève et assistant à Paris 8, membre de l’Ecole des Cadres