Stage Grand Nord

Retrouvez le compte rendu du stage Ile de France du 26 février dernier par Huoy, membre de l’Ecole nationale des cadres et Lorik, élève sur Paris.

En général, lorsque j’écris un article il porte sur le poker. Même si je suis le dernier à me tourner vers la rédaction pour m’exprimer ; parler d’une passion est devenu un exercice amusant et facile au fil des articles. J’espérais qu’il en soit de même lorsqu’il s’agirait de rendre compte d’un stage de Haidong Gumdo. J’ai effectivement retrouvé le coté amusant. Cependant, retranscrire l’enseignement de Maitre Capozzi, les détails techniques, ou simplement les souvenirs que j’en garde s’est avéré beaucoup plus compliqué que prévu. De plus, tellement de choses intéressantes ont été dite à travers les différentes newsletters.

Je ne savais réellement pas par quoi commencer quand j’ai voulu écrire sur le stage qui s’est déroulé le 26 février. Pour palier ce manque de créativité j’ai choisi de faire simple et d’appliquer une chose que j’ai découvert au Haidong Gumdo. Je vais aborder ce sujet en vous parlant de sensations.

Je me rappelle que le début du stage à provoqué un recentrage sur moi-même. Une série de pompes enchainée par une (longue) série de jung myun pegi ont mis mes bras à l’épreuve. Il m’a alors fallu me concentrer, oublier la crispation des muscles, caler ma respiration pour me décontracter et tenir le rythme. J’avais vraiment l’impression d’être seul par moment. Tellement seul que mon rythme était en désaccord total avec celui des autres. Pour réintégrer le groupe il n’y avait qu’une solution : écouter. Petit à petit, cela m’a permis de ne plus vivre ce moment comme une « épreuve ». En effet, plus j’étais en rythme plus j’avais l’impression que le groupe me portait, cela devenait presque plus facile.

Le stage continuait avec des exercices on l’on devait toucher le bout du sabre de son partenaire en exécutant jung myun pegi. Avec un taux de réussite très variable, j’essayais de me recentrer pour voir si quelque chose clochait dans ma position ou ma coupe. Je portais instinctivement mon attention sur le sabre qui était en face moi. Puis Maitre Capozzi nous interrompit pour une piqure de rappel à propos de… l’écoute ! Il s’agissait notamment de reporter son attention, son écoute sur notre partenaire plutôt que sur son sabre. Et encore une fois, l’exercice semblait plus simple en écoutant. Le nombre croissant des bruits de mokgums qui s’entrechoquaient ne me faisait pas mentir.

Par la suite, les exercices se sont enchainés durant deux (courtes) heures. Il n’est pas utile de s’attarder sur la description de chacun mais plutôt sur un caractère commun à tous. Que se soit pour construire un bel échange en tant qu’humain ou pour l’efficacité martiale d’une technique ; s’intéresser à son partenaire est un ingrédient primordial.

Pour finir, je souhaiterais remercier Maitre Capozzi qui donne tant pour nous permettre de pratiquer ce formidable art martial. L’équipe organisatrice et les pratiquants, sans qui ce stage n’aurait pu avoir lieu. »

Huoy

 

« Esprit de solidarité, grande famille, bienveillance des plus gradés.

Il y avait une véritable ambiance de réunion de famille.

L’accent a vraiment été mis sur la rencontre, l’échange et le partage.

En cela, j’ai particulièrement apprécié la bienveillance des gradés envers les plus jeunes.

Ce fut l’occasion pour nous, nouveaux pratiquants de rencontrer des initiés de tous bords et de tous âges, qui partagent tous le même engouement pour le sabre traditionnel coréen. 

Lorick.